2. « Si tu le construis, ils viendront. »

Steve Proulx:

Un balado de trente-septième avenue. Ça fait quelque temps que j'en parle autour de moi que je je parle de cette idée-là que je dis tout simplement ce serait bien d'avoir une place publique virtuelle digne de ce nom qui est pas simplement une opération un piège à cons en fait disons le mot j'ai l'impression que les grands médias sociaux ce sont des pièges à con extrêmement élaborés qu'est-ce que c'est dans le fond les grands médias sociaux on attire le regard des gens on attire l'attention on transforme ça en métadonnées et on vend ça aux plus offrants Ce ne sont pas des endroits qui sont publics qui sont communautaires qui se préoccupent des communautés qui sont là ce n'est qu'une opération de captage de données parce que les données c'est ce qui a de la valeur aujourd'hui parce que c'est grâce à ça qu'on peut influencer des votes qu'on peut nous vendre de la cochonnerie c'est juste ça Facebook il faut arrêter de penser que c'est une espèce de de monstre indélogeable c'est complètement délogeable c'est nous qui l'avons mis là Facebook c'est nous qui avons accepté de faire partie de ce piège à cons il est temps qu'on s'en aille de là moi bon j'ai quitté Facebook je vous avoue que honnêtement j'essaie de j'essaie de voir qu'est-ce qui me manque en ce moment parce que je suis plus sur Facebook pas grand chose je je là ça fait juste quoi deux semaines je vais peut-être avoir un ressentiment un peu plus tard mais très sincèrement je me sens assez libéré c'est à peu près la même chose avec Twitter là il y a quelque temps j'avais quitté quand Elon Musk a commencé sur Twitter j'avais aussi quitté Twitter parce que je n'étais pas d'accord avec ce personnage puis avec ce qu'il voulait en faire de de de ce média social là Twitter est en train de péricliter par lui-même on n'aura pas de grand combat à faire je pense pour pour remplacer Twitter je pense qu'il va se tirer lui-même dans le pied au fil des semaines là il y des nouvelles il y a des le bon là il veut faire payer les gens donc ça va encore faire en sorte que ce média social là va péricliter et c'est tant mieux ça laisse de la place à d'autres joueurs et j'espère que d'autres joueurs comme ce qu'on essaie de de de bâtir aujourd'hui vont émerger dans dans l'avenir j'espère que l'initiative que j'essaie d'animer un peu ne sera pas la seule j'espère qu'il y en aura pas plusieurs autres je pense que c'est ce qui va faire en sorte qu'éventuellement les géants numériques vont arrêter d'avoir autant de pouvoir ce serait bien pour tout le monde pour le bien commun ça ne sert à rien que ces entreprises là aient autant de pouvoir autre que enrichir les actionnaires il y a aucune utilité sociale à ce que ces entreprises-là soient aussi tentaculaires et des antennes partout il faut commencer à le nommer et il faut commencer à agir.

Steve Proulx:

Allô Steve Proulx au micro du balado la nouvelle place épisode deux cet épisode on entre dans le vif du sujet. Je vous disais que le balado sert à documenter ce projet qu'il y a sur la table de je ne sais pas comment présenter ça exactement je veux pas pour remplacer les grands médias sociaux mais c'est ça pour offrir une alternative d'un peu plus éthique, un peu plus transparente et beaucoup moins axée sur le profit à ces médias sociaux qui sont actuellement les seules places où on peut aller pour échanger, pour se mentir des communautés, pour jouer ce rôle de place publique qui est nécessaire dans l'espace virtuel, que ce continent numérique soit géré presque essentiellement par des entreprises américaines, chinoises axées sur le profit, c'est pas normal. On a besoin de nouvelles places et c'est l'idée que j'ai eu, je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée-là, j'essaie en ce moment de rassembler toutes ces idées-là, toutes ces pour essayer de donner un élan à ce projet-là. Et dans cet épisode, j'ai l'honneur de vous présenter celui qui est à l'origine d'une idée pourrait devenir cette nouvelle place qu'on rêve tant, c'est Claude Poulin.

Steve Proulx:

Oui allô Claude.

Claude Poulin:

Je suis

Steve Proulx:

laissée comme ça va.

Steve Proulx:

Ça va bien. Je voulais qu'on se parle aujourd'hui parce que il y a quelques semaines le quinze août j'ai fait paraître dans le devoir une lettre qui parlait de mon espèce d'idée de faire en sorte que peut-être que l'état ou les citoyens comprennent en fait en charge médias sociaux parce que la place publique qui est créée en ce moment par ces entreprises-là est pas super pertinente et c'est pas ce qu'on devrait avoir comme place publique et tu m'as répondu tu m'as écrit en me disant nous on a un projet je suis président de néo média et caetera puis c'est comme ça qu'on s'est rencontré et d'abord je voulais je voulais te parler aujourd'hui dans ce balade dans cet épisode-là parce que tu es un peu l'origine de ce projet-là d'abord présente nous qu'est-ce que c'est néo média.

Steve Proulx:

Ben écoute néo média fait c'est l'origine de néo média à date de deux-mille-six là quatre juillet deux-mille-six on appartient à un site de de nouvelles c'était pas assez de nouvelles de départ là en bosse qui s'appelle la bosse point com et puis c'est vite devenu un succès on a on engage une première journaliste qui était une fille en or elle est aussi un jeu cette journée-là qu'on a lancé et puis on a eu comme a plusieurs fois dans la vie là que tu contrôles pas mais c'est là on la contrôlait pas

Claude Poulin:

on a

Steve Proulx:

eu cinq cents personnes la première journée puis après ça pouf ça allait ça a explosé là fait que

Steve Proulx:

Aujourd'hui néomedia c'est plusieurs médias locaux il y a pas que en bosse là il y en a d'autres aussi.

Steve Proulx:

Non c'est ça on a le droit à Vaudreuil aussi donc on exploite la région de Montréal vers par et puis on a d'autres sur la rive sud jusqu'à justement on a d'autres journaux électroniques seulement.

Steve Proulx:

Donc tu me disais dans cette dans ce courriel là que vous étiez en train de bâtir un projet pour une offensive contre les médias sociaux canadiens avec en fédérant les médias québécois canadiens qu'est-ce que tu avais en tête à l'époque

Steve Proulx:

Qu'est-ce que

Steve Proulx:

tu avais en tête

Steve Proulx:

Écoute, je je suis dans le domaine de la technologie, on développe nos propres solutions pour la mise en ligne de contenu, l'application mobile et tout, puis avec l'équipe de développeurs, on dit, puis j'ai dit, il y a toujours quelqu'un qui a vu une initiative des réseaux sociaux partir, une copie conforme à Facebook mais qui nous appartiendrait puis écoute il en vient il m'a vient aucune en tête il en vient aucune en tête à personne puis là tout le monde autour de la table pourquoi on ne parle pas et puis ça comme partie de même que j'ai vu autour des gens étaient de mon équipe était vraiment fort.

Steve Proulx:

Quand tu dis qui nous appartiendraient tu parles ici du public là.

Steve Proulx:

Du public que des québécois justement du canadien mais mais qui surtout pas une entreprise privée. Parce que je pense qu'un projet comme celui-là est beaucoup trop gros pour que ça appartienne à une seule entreprise là c'est là que tout de suite c'est venu là cette idée-là de de de partage de de mise en commun puis moi ça fait longtemps que je me dis comment ça que Facebook renumérait personne c'est pas juste un problème il y a un problème de rémunération là-bas c'est tout le monde qui a du contenu qui sont pas énumérés ces ces gens-là en tirent aucun bénéfice sauf leur c'était le plaisir de se faire dire j'aime puis les commentaires temporairement après ça ils n'ont pas une scène puis alimente cette machine-là qui en a fait énormément. Fait que j'ai peut-être mon petit côté socialiste, je ne sais pas quoi, mais tout le monde devrait être égal, mais ça reste que c'est ça mon, c'est celui de départ.

Steve Proulx:

Évidemment sur Facebook, on on on déplore aujourd'hui que Facebook a bloqué les nouvelles canadiennes mais à quelque part il y avait le droit aussi c'est une entreprise privée ils ont bien le droit de faire ce qu'ils veulent ce que ça a révélé comme problème j'ai l'impression c'est que ça a montré à quel point Facebook joue un rôle démesuré par rapport à ce qu'elle est essentiellement une entreprise privée qui capte des données personnelles pour les revendre à des annonceurs. C'est une plateforme publicitaire, mais ce n'est pas comme ça qu'on le conçoit nous citoyens.

Steve Proulx:

En fait, ce n'est pas comme ça qu'elle est née. Comme ça là ça s'est transformé en fait à l'origine là c'était vraiment pour connaître nos amis partager de l'information puis tu sais avant Facebook on faisait quoi là on recevait un lien de Picasso ou un lien de l'album photo par courriel c'est pour regarder des photos puis on l'appelait on l'appelait personne on l'a envoyé un mail pour commenter que c'est beau c'est le fun Donc Facebook est arrivé avec ça, puis ça a été extraordinaire. Là c'était les commentaires en direct, toute l'information directe, c'est beaucoup plus intéressant, mais ça s'est transformé avec le temps, on s'en est pas perçu. Puis aujourd'hui on est pris avec cette cette machine-là qui qui qui effectivement va nous donner toute l'information parce que c'est vraiment ça c'est un méga algorithme de calcul publicitaire qui nous pousse cette information là puis l'objectif principal de Facebook maintenant c'est plus de faire l'argent maximum que de servir la communauté parce que quand on fait l'actualité serait pas ce qui est là si c'était pas c'est l'objectif de faire l'argent tu paieras pas autant de pub

Steve Proulx:

depuis ce projet de loi là en fait la loi C-18 puis le blocage des nouvelles bon on a vu beaucoup de médias qui ont essayé de faire un peu de j'appellerais ça du rétro pédalage là c'est à dire que depuis une quinzaine d'années on dit aux gens allez sur Facebook suivez-nous sur Facebook aimez-nous sur Facebook on leur a payé à ces médias sociaux là une vaste campagne publicitaire gratuite en dirigeant nos lecteurs nos auditoires vers ces médias sociaux là aujourd'hui mais on dit aux gens qui ben là abonnez-vous à notre journal abonnez-vous à notre infolettre j'ai l'impression on essaie de faire rentrer le dentifrice dans le tube un peu là c'est tout le monde je sais pas ce que tu en penses là mais

Claude Poulin:

il y

Steve Proulx:

en a beaucoup qui seraient contents je convaincu que ça revienne comme avant parce que c'était quand même facile puis on a travaillé très fort

Steve Proulx:

ça reviendra pas on a développé cette moi je pense que si je reprends toujours mon analogie de du dentifrice dans le tube en fait on est rendu à au moment de l'histoire où est-ce qu'il faut acheter un nouveau tube de dentifrice là c'est-à-dire que il faut peut-être parce que les habitudes d'écoute les habitudes de consommation de médias ont complètement changé avec avec l'arrivée des médias sociaux le tiers des gens qui s'informent dans les médias sociaux aujourd'hui on va pas changer ça même si ça la plus nouvelle on va continuer à aller sur ces plateformes là parce qu'on y trouve quelque chose d'utile. Exactement. Qu'est-ce que tu proposes comme l'autre tu me disais que tu avais l'idée de faudrait qu'on aille un Facebook public sans but lucratif contrôlé par des par des québécois pour les québécois ou canadiens par les canadiens mais ce serait quoi concrètement parce que faire Facebook je veux dire c'est quand même des millions voire sinon des milliards de développement informatique pour faire cette plateforme là faire ça au Québec je veux dire c'est faux faux on peut pas rêver en couleur non plus qu'est-ce que tu avais en tête

Steve Proulx:

Écoute il y en a qui est vraiment drôle dans le domaine c'est pas drôle mais c'est spécial dans le domaine du développement c'est que quand tu commences tu peux te permettre de faire des choses ultra abordables puis ultra simple puis c'est ce que les compagnies les plus grosses compagnies de de de web font là il faut développer quelque chose de simple puis que les gens vont adhérer puis s'ils adhèrent pas faire simple ça serait de faire un affaire compliqué là ils vont ils vont pas plus adhérer avec l'idée c'est de faire un fil c'est un fil d'actualité puis la la prémisse principale c'est les nouvelles depuis depuis le début du août ce qu'on entend c'est j'ai plus accès à mes nouvelles tu sais c'est plus difficile c'est c'est moins accessible donc puis les gens veulent pas non plus s'abonner à trois-cent applications mobiles puis trois-cent infolet pour recevoir leurs nouvelles parce que tu sais il y a certaines nouvelles que tu aimes avoir que tu avais avec Facebook parce que l'algorithme te les poussait, te les envoyait mais que tu n'étais pas nécessairement abonné que tu voyais passer par tes amis. Donc c'est un peu ça qu'il faut recréer, c'est un fil d'actualité.

Steve Proulx:

Bon est-ce que ça va rester seulement les médias Je pense pas parce qu'après ça il y a des business qui veulent se faire voir il y a de l'information aussi qui est qui provient d'organismes à but non lucratif des associations locales des des des des organismes communautaires On déborde jusque là, puis après ça, on ira aux entreprises, puis enfin, on ira aux particuliers.

Steve Proulx:

Oui, parce que je parlais avec Simon Jaudouin à qui à qui j'ai parlé dans l'épisode précédent il me parlait de autrefois il y a pas il y a pas si longtemps si on prend l'exemple des journaux les journaux il y avait pas que des nouvelles là-dedans c'était pas que de la de l'actualité. Les médias

Steve Proulx:

à l'époque pouvaient avaient aussi les annonces classées qui étaient un immense vecteur d'attention. Il

Steve Proulx:

y a un côté avec les annonces classées c'est c'était un service communautaire. Voilà, c'est un peu ça. Ce ce

Steve Proulx:

ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce

Claude Poulin:

ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce

Steve Proulx:

ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce ce tu

Steve Proulx:

tu tu lis très bien là où je veux aller c'est que ça n'est comment les médias peuvent redevenir des services publics qui ont une autre fonction ou en tout cas qui permettent la prise de parole, qui permettent l'échange et pas simplement de quelques chroniqueurs, on va dire on va se faire une section où on va pouvoir discuter en paix entre nous, mais où vraiment on va sentir qu'il y a un lieu d'échange entre les citoyens et pour d'autres raisons que de vous communiquer la nouvelle du jour. Il y a ça aussi qui était les annonces classées servaient à ça. Il y a tous les avis publics qui étaient publiés dans les journaux aussi des municipalités, des gouvernements qui devaient faire paraître des des avis publics à l'époque. Et et aujourd'hui, ils ont tous transféré ça sur leur site web. Vous voyez, c'est, il y a eu toute cette mutation-là aussi.

Steve Proulx:

Donc avoir cette réflexion-là plus large que les simples contenus journalistiques. Les médias c'était un peu plus que ça naguère à l'époque ou de de leur âge d'or si je peux le dire comme ça.

Steve Proulx:

J'ai l'impression qu'aujourd'hui les Facebook de ce monde ont beaucoup pris cette place-là aussi qui ces espèces parce que les gens vont sur Facebook oui pour s'informer de leurs de leurs amis de la pour lire les nouvelles mais aussi pour vendre beaucoup de leurs affaires sur marketplace qui qui toute cette toute cette affaire toute je n'ai peut-être pas vu dans le numérique mais les journaux quand les annonces classées sont disparues ça a été une sapristi de grosse grosse de revenus qui est qui est disparu là

Steve Proulx:

Exactement.

Steve Proulx:

Mais qu'est-ce qu'il y aurait d'autres comme tu sais si on dit les médias ou une plateforme comme ça jouer une espèce de rôle communautaire tu sais tu parlais tantôt les tu sais moi je veux savoir qu'est-ce qui se passe dans mon quartier dans ma communauté ici dans il y a des organismes qui font des affaires qui organisent des choses je trouve ça sur Facebook je suis abonné à des groupes plus abonné à Facebook mais j'étais abonné à des groupes de mon quartier vendre des garages dans le coin ou bon et cetera ça jouait ce rôle-là communautaire que j'ai l'impression que les médias ont laissé tomber un petit peu avec le temps.

Steve Proulx:

Ouais ben écoute il y a il y a une portion qui qui effectivement mal qui est mal servi c'est vrai c'est mon quartier local mais on a des groupes de discussion sur l'ensemble de des activités d'une région en particulier dans le domaine du bois dans le domaine de c'est de n'importe quelle activité ou ou tu par rapport à des groupes mais localement là on voit pas cette notion-là là si on s'enroule les membres de mon quartier puis que je peux en un claquement de doigts réussir à leur parler pour dire ça a pas de bon sens dans ma rue et ils ont bloqué le le le ils ont bloqué le fossé puis l'eau déborde je veux dire c'est des choses justement qui peuvent qui être discutées fait que la le réseau social de quartier ça c'est la portion je pense que une nouvelle plateforme comme la nôtre là comme la la la salade des québécois qui s'en vient pourrait servir tu sais là on aurait un avantage parce que tout le monde vit dans une communauté dans un quartier dans un coin puis c'est ton premier les premières actions qui se passent dans ce quartier là c'est celui qui a le plus gros impact sur ta vie parce que tu sais sûrement pas les poubelles, ça a l'impact majeur sur ta vie de toutes les eaux.

Steve Proulx:

Effectivement. Les

Steve Proulx:

rues, fait que ces discussions-là, puis comment on organise notre quartier, comment on le s'étoffe. Ça je pense c'est un avenir intéressant que Facebook touche pas que pas d'autres d'autres réseaux sociaux touchent pas.

Steve Proulx:

Ce que tu as comme idée me fait penser un peu à Apple news qui est un espèce de plateforme où est-ce que les médias sont là tu peux suivre l'actualité à travers Apple news tu as accès à plein de magazines tu as accès à plein bon le problème c'est que 90 des choses là-dessus sont américaines donc en anglais américaine c'est pas nécessairement ça a pas rapport avec mon quartier puis il y a beaucoup de redites si j'ai le malheur de cliquer sur deux trois articles qui parlent de Donald Trump ben si je veux m'en faire pousser beaucoup d'articles de Donald Trump Trump dans mon fil mais une espèce d'Apple news locale qui aurait un angle local puis un angle social c'est-à-dire que est-ce que les gens pourraient s'abonner à ça ce qui aurait un profil sur cette sur ce réseau sur réseau

Steve Proulx:

Absolument parce que si on ne peut pas réinventer ce qui marche super bien, c'est ça là, c'est l'aspect de communauté puis pourquoi les gens sont pas tous abonnés à pas news c'est parce que c'est c'est peut-être un peu plus complexe c'est

Steve Proulx:

ça coûte quelque chose il

Steve Proulx:

a un cours relié à ça peut-être, mais toutes les agrégateurs de nouvelles, ils seraient là, mais ce n'est pas suffisant. L'idée, c'est que les gens veulent parler ensemble, ils veulent sentir qu'ils sont, ils font partie de quelque chose là fait que ça c'est vraiment important de conserver cette cette portion-là puis je dirais que les réseaux sociaux là moi je compare ça présentement là est-ce qu'on voit présentement une grosse plateforme je pense qu'il va avoir un changement majeur de beaucoup beaucoup de plateformes là ça va beaucoup de monde mais si je passe à la jaquette d'hôpital c'est Facebook là ça fait pour tout le monde mais ça fait pas personne c'est quand même là.

Steve Proulx:

En plus, c'est bleu comme une jaquette d'hôpital.

Steve Proulx:

Ouais, c'est sûr. Et qu'on va faire, on va s'assurer pas être bleu. Mais en même temps le réseau social là il devrait prendre en considération les commerces locaux il devrait avoir un support tu sais il y a pas de support dans Facebook là

Claude Poulin:

tu peux

Steve Proulx:

pas appeler là pour du support puis pourtant c'est la plus riche des compagnies une des plus riches de la planète comment ça qu'il y aura pas de personnes au support clientèle pour aider les gens qui se font voler ou arnaquer ou quoi que ce soit de voler leurs

Steve Proulx:

comptes chaque semaine des histoires de gens.

Steve Proulx:

C'est ça c'est que écoute c'était des plus petites communautés on contrôlerait cette cette notion-là puis on serait capable de retrouver la personne dire peux-tu m'aider sous plein

Steve Proulx:

la question qui tue qui finance ça parce que là il y a moi quand j'ai commencé à parler de cette idée-là l'argument qu'on m'a servi c'est ah mais là l'État va pas payer ça regardez ce qu'on fait avec le panier bleu le panier bleu là a tué beaucoup de dans l'oeuf beaucoup de projets que l'État pourrait faire en termes de numérique est-ce que l'État finance est-ce que qui qui pourrait créer ce média social là tu disais que c'est pas très cher mais ça prend quand même quelques millions là tu sais on parle pas de de de quelque chose que qu'on va lancer sur un coin de table surtout si on veut que ça fonctionne Comment on fait pour financer un projet comme ça à ton avis

Steve Proulx:

Mais à très très court terme, c'est d'huile le coude puis du beaucoup de bénévolat donc il y a plusieurs personnes qui sont intéressées présentement qui nous approchent en disant et comment on comment on peut aider moi je veux donner du temps je veux aider dis-moi comme un frère la deuxième volet c'est la coopérative si on si on met ça sur exemple de coopérative la structure juridique ben là les coopératives c'est les membres les membres ils payent pour être là donc Desjardins on a payé cinq pièces c'est que qu'on est du jardin mais la coopérative il y a un il y a un frais puis tout le monde peut être membre donc tout

Steve Proulx:

le monde quand tu dis tout le monde on parle de tout citoyen

Steve Proulx:

là tout citoyen puis tout citoyen il peut avoir deux ou trois niveaux de membres là donc les sont gratuits vont payer plus cher puis les citoyens vont vont payer aussi parce que écoute aujourd'hui là faut il faut se dire la vérité ça reste que les médias c'est hyper important pour garder les communautés saines tu sais c'est le cheval de bataille contre les les les municipales, les municipalités contre le gouvernement, contre les hôpitaux contre la baraque moitié qui qui voudraient faire des choses bizarres. Fait que c'est les médias qui qui gèrent ça. Puis à un moment donné si la publicité suffit plus pour faire vivre les médias il va faire quelque chose quelque chose de le face commence à payer chaque média par un dix pièces quinze fois par mois ça commence à faire cher puis ça va ça va vite.

Steve Proulx:

C'est plus c'est plus dans les habitudes de toute façon surtout des jeunes là c'est plus quelque chose que les gens c'est s'abonner à un journal moi je parle de ça avec mes deux ados ils savent même pas c'est quoi un journal là.

Steve Proulx:

Ouais ça c'est la la deuxième façon justement le financement à moyen terme puis le financement à plus long terme ben qui va arriver à c'est je dirais mais c'est c'est au niveau publicitaire dès que ça va commencer à fonctionner parce que moi je m'attends là sans chiffre mais qu'on qu'on soit plusieurs milliers aux dizaines de milliers dans les premiers les premiers jours parce que ça va assez vite à se répandre plusieurs personnes viennent l'essayer si on passe à trade là ça c'est pas la même machine je comprends mais ça a été assez vite là tu sais tout le monde a voulu embarquer là-dedans on s'est aperçu que c'est la même chose que que Twitter fait que

Steve Proulx:

Il faut c'est ça c'est un autre aspect il faut qu'on amène quelque chose de différent de de de ce qui existe déjà et moi je pense que déjà si on part sur le modèle sans but lucratif c'est déjà pas mal différent de ce qui existe ensuite on a l'avantage du côté local je pense que les gens veulent participer peut-être à une entreprise qui est québécoise qui est fait par nous il y a peut-être cet avantage là que Facebook ne peut pas concurrencer là-dessus Aussi

Steve Proulx:

il y a l'avantage des médias qu'il faut pas négliger parce que les médias ont perdu leur pouvoir publicitaire la centralité publicitaire qui font partie mais ils rejoignent encore beaucoup de monde là fait que quand on annonce à toutes les semaines si c'est les business, les médias, puis un peu monsieur madame tout le monde qui a bâti Facebook là parce que si on n'avait pas invité nos voisins, nos amis, nos nos tantes, nos frères et soeurs.

Steve Proulx:

C'est ça, ça existerait pour Facebook.

Steve Proulx:

Déjà, en fait, tout le monde a un rôle à jour là-dedans, puis tout le monde a à bâtir ça.

Steve Proulx:

Puis Donc la campagne publicitaire que les médias ont fait ces quinze dernières années pour donner à donner à Facebook sa toute puissance elle pourrait faire cette campagne-là pour quelque chose dans lesquels ils sont partie prenante là s'ils sont membres de cette propriété-là.

Steve Proulx:

L'intérêt présentement là j'ai appelé plusieurs propriétaires de médias est vraiment vraiment vraiment au maximum là ils seront tous intéressés ils sont tous intéressés à délaisser Facebook puis mettre leur effort dans ça puis écoute bâti cela puis les gens viendront là c'est ce qu'il faut

Steve Proulx:

c'est ce que Kevin Costner disait dans le champ des rêves

Steve Proulx:

si toi aussi tu sais les les postes que les baby boomers font là sur sur Facebook mais si toi aussi tu es tanné de voir des suggestions puis des publicités fois sur quatre c'est dans ton fil d'actualité puis tu t'ennuies de ton fil d'actualité il y a plusieurs années parce que tu voyais les pauses de tes amis que la population est rendue que a fait moyen de pression sur Facebook pour aller réveiller-vous, on a plus Facebook qu'on avait. C'est parce qu'on est prêt à autre chose selon moi là ça rentre un signal fort

Steve Proulx:

ouais ouais on est en train de changer de changer de notre fusil d'épaule changement de paradigme cela dit on parle de ça aujourd'hui on est dans un baladoce as-tu besoin d'aide comment se compare ça c'est quoi la prochaine étape là

Steve Proulx:

Ouais ben écoute la première étape là c'était surtout de travailler à livre ouvert tu m'en as parlé écoute on s'en a parlé. Moi je trouve ça énorme.

Steve Proulx:

Moi je trouve ça important. Effectivement,

Steve Proulx:

c'est ce qu'on a fait dès le départ, appeler les propriétaires de journaux, appeler les acteurs dans ce sens là parler à mon député tu sais on ouvre le jeu on part quelque chose qui va faire la même affaire que nous autres là on va se joindre à lui il va se joindre à nous mais on va se joindre ensemble mais c'est pas vrai on va faire deux plateformes différentes.

Steve Proulx:

Parce que ce serait une erreur. En fait je pense qu'on a fait cette erreur-là avec les plateformes de streaming alors que les grands joueurs je pense à québécois Radio-Canada Bel média ont chacun fait leur petite plateforme de streaming et aujourd'hui il y en a aucune de ces trois-là qui se démarque Netflix et les autres sont encore extrêmement dominants et il me semble que si on peut apprendre de cette erreur-là c'est de dire on va essayer de faire quelque chose qui semble lucratif on va essayer de faire quelque chose où est-ce que on est tous ensemble on au Québec on aura pas dix-huit médias sociaux pour des intérêts tu sais je veux pas que québécois se mette à faire son petit réseau social de son côté puis Radio-Canada de son côté ça aurait pas d'allure ça fonctionnera pas fédérons nous associons-nous l'union fait la force c'est ce qu'il faut

Steve Proulx:

faire c'est la c'est un réseau social mais un réseau social dont pas tout le monde peut partager ou partager ou qui appartient pas tout le monde ça devient plutôt un site web qui appartient à une corporation les applications mobiles, j'ai toutes là. Donc on va devoir rejoindre aussi nos ressources financières pour dire on développe une application puis si cette application-là la partie en québécois qu'est-ce qui t'empêche d'aller d'aller là-dessus puis de publier ton contenu direct on était restreint les médias à publier notre contenu puis nos nouvelles directement sur Facebook parce qu'on dit on va se faire voler mais maintenant l'application le système nous appartient publie ce que tu veux là-dessus puis les revenus justement vont être vont te revenir à toi sur tes publications.

Steve Proulx:

Donc la prochaine la première étape là c'est d'en parler c'est ce qu'on fait aujourd'hui on dit qu'il y a une idée d'ailleurs on annonce aux gens si vous avez la même idée appelez-nous on va s'asseoir ensemble associons nous mettons nos forces en commun c'est peut-être l'objectif qu'on a aujourd'hui avec cet épisode-là puis puis la prochaine fois qu'on se parlera ben moi je pense que c'est ça il faudrait qu'il faudrait qu'on mette on ajoute des gens autour de la table puis on commence à c'est pas parle d'une coopérative il va falloir éventuellement avoir un CA avoir un comité fondateur je ne sais pas il va falloir mettre ça enregistrer des entreprises puis enregistrer cette coopérative là

Steve Proulx:

je pense ça va partir tu sais ça part plus petit puis ça grossit là mais c'est c'est les jours passent les semaines passent là mais ça fait ça fait quand même juste quelques semaines c'est qu'on a pensé à ce projet-là qu'on a commencé à en parler ça n'est pas plus depuis un mois donc là on s'en vient avec une petite base là tu sais mon équipe a fait un petit projet de base pour dire ça peut ressembler à quoi je te mène une publication puis un fil d'actualité fait que il y a des petites affaires qui avancent là parce qu'il faut avancer là puis au pire on tire aussi aux poubelles mais c'est jamais perdu parce que l'expérience qu'on a payé que les choses dans lesquelles on a avancé sont tout le temps grenier là

Steve Proulx:

bon écoutez si vous êtes un média et on termine là-dessus Claude si vous êtes un média si vous êtes un citoyen vous avez le goût de participer si vous avez quelque chose à nous offrir ou une idée ou je ne sais trop vous pouvez nous écrire ou vous inscrire à l'infolettre pour vous tenir au courant de ce projet-là puis Claude on va se parler au fil des semaines va d'autres va avoir d'autres personnes aussi qui vont se greffer à ce projet-là vont apporter de l'eau moulin donc je pense que c'est une belle aventure.

Steve Proulx:

Ben oui puis écoute que tu y penses là là on n'a pas de nom tu sais on existe mais on n'a pas de nom c'est difficile Il

Steve Proulx:

faut appeler ça la nouvelle place en attendant. J'ai

Steve Proulx:

vraiment hâte qu'on trouve le nom tu sais qui qui fait waouh puis qui fait qu'il y a des gens qui ont des idées on les prend à toutes des fois ça.

Steve Proulx:

Ouais ça serait le fun ça serait le fun qu'on qu'on se trouve un nom déjà ça ça aurait l'air déjà plus concret

Steve Proulx:

parce que ça a l'air drôle de parler de ça pas de nom mais en même temps le nom est extrêmement que tu y penses là

Steve Proulx:

Allez merci beaucoup Claude puis

Steve Proulx:

on va

Steve Proulx:

se reparler Merci

Steve Proulx:

à toi. Salut.

Steve Proulx:

Voilà c'est

Steve Proulx:

tout pour aujourd'hui

Steve Proulx:

je vous rappelle que si vous êtes intéressé à en savoir plus sur ce projet-là à suivre son évolution la meilleure façon de le faire ce n'est pas d'aller sur notre page Facebook parce qu'on en a pas c'est de s'inscrire à l'infolettre je vais régulièrement donc envoyer une infolettre avec les derniers développements ou si ce balado suit les développements de ce projet-là donc abonnez-vous J'ai pas encore une régularité je sais pas si ça va être des épisodes à toutes les semaines à toutes les deux semaines de temps en temps ça va être je pense au fil des des des sujets à aborder moi je ramasse de l'information comme ça j'ai j'ai des discussions que j'enregistre et de temps en temps je vais vous simplement vous restituer ces discussions-là dans des épisodes de Balado. Alors il va y avoir un prochain épisode, je sais pas quand, abonnez-vous au Balado la nouvelle place, abonnez-vous à l'infolettre et on se reparle bientôt. Salut.

Créateurs et invités

Steve Proulx
Hôte
Steve Proulx
Journaliste, baladiste, auteur, président de l'agence de contenu 37e AVENUE.
Claude Poulin
Invité
Claude Poulin
Président de Néomédia
2. « Si tu le construis, ils viendront. »
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